Foire aux monstres. (part 1)

Bourgeon Messages : 52 Date d'inscription : 27/05/2014

Bienvenue dresseur! Bienvenue au bicentenaire de la foire aux monstres! Comme chaque année les meilleurs δημιουργοί των τεράτων s'y rassemblent pour participer aux multiples concours qui animent cet événement.
Hum... Mais vous savez déjà tout ça pas vrai, je vois même sur ma liste que vous êtes inscrits au concours des horreurs... Brr ça me fait froid dans l'dos...
Vous arrivez juste à temps pour la première épreuve, rendez vous à la tente jaune que vous voyez là bas, et écrivez votre nom sur le registre pour valider votre inscription.

Vu que tu ne me laisses pas le choix me voila...

Plus on est de fous plus on rit Smile

Je viens aussi !

Ouiii moi aussi !!

Mooooooooooooiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Bourgeon Messages : 52 Date d'inscription : 27/05/2014

*Après avoir écrit votre nom sur le registre vous vous rendez au stand des horreurs. Un homme monte sur scène et se met à déblatérer un monologue sans saveur sur les règles supposées régir le concours. Un dresseur à côté de vous baille éhontément puis à l'évocation d'une règle plus stupide que les autres stipulant clairement qu'aucun monstre n'est autorisé à tuer durant la foire aux Monstres il éclate de rire. Comme par magie, une pastèque se matérialise sur scène, aux pieds de l'orateur, suivie de près par une multitude de tomates, noix de cocos, asperges, tubercules, cucurbitacées et autres fruits et légumes en tout genre. Sous les huées, celui-ci quitte finalement la scène, honteux. Décontenancé et dépité vous vous retournez vers le bailleur et lui expliquez qu'à cause de l'arrêt prématuré du discours vous n'avez aucune idée d'en quoi consiste la première épreuve. Celui-ci amusé vous répond rapidement. Soudain une sonnerie retentit annonçant le début des hostilités aux concurrents.*

Première épreuve : L'apparence.

Il est un critère très important chez les monstres de toutes espèces, le physique. Votre tache sera donc de décrire et d'inventer votre créature en essayant de la rendre la plus terrifiante, la plus effrayante, bref la plus monstrueuse possible. Pour cela vous avez plusieurs possibilités, décrire la bestiole dans un texte ou si tous les participants sont d'accords vous pourrez la dessiner. Seulement vous n'avez qu'une semaine pour effectuer cette épreuve ! Razz

Aussi essayez de pas en faire trop xD

*Les membres du jury s'avancent sur l'estrade :*
« Que le meilleur gagne ! »

Quand elle connut le contenu de la première épreuve, la jeune fille blonde grimpa à la tribune, avec le monstre qu’elle tenait en laisse avec difficultés. Il était d’une telle laideur que chacun se détournait sur son passage.
Son corps énorme et luisant d’huile noirâtre ressemblait vaguement à celui d’un hippopotame et ses pattes d’une largeur phénoménale étaient terminées par des griffes ensanglantées tranchantes comme des lames de rasoir.
Elles même étaient surmontées de deux poteaux, dont la peau en lambeaux laissait échappée une odeur capiteuse de moisis et de lait tourné. Sur ce corps effrayant et mastodontesque, se trouvait un spectacle presque insoutenable pour l’œil humain.
Le cou de la bête, verdâtre et entaillé, était partiellement couvert d'un vieux bandage suintant de pus. Il avait une gueule animale bringuebalante et toute recousu au niveau des joues. Ses yeux rouges et exorbités tranchaient avec le sombre de sa peau bleuâtre et craquelée.
Ce qui servait de bouche au monstre était en fait deux trous béants et sombres, garni de crocs longs et affûtés comme des poignards pour l'une, surmonté d'une excroissance osseuse comme un bec d'oiseau pour l'autre. Ses six oreilles étaient poilues et fripées comme des pruneaux oubliés mais de tailles humaines ce qui expliquaient leur nombre.
Pour parachever ce tableau horrible, il possédait une queue semblable à celle d'un dinosaure, longue et hérissée de pointes dont l'extrémité était l'équivalent animal d'un boulet de démolition en cuir aussi dur que du métal.

Un homme s’avança en tirant une jeune fille enchaînée et aux yeux bandés. L’assemblée regarda le dresseur avec surprise, cette fille n’avait pas l’air très effrayante. Elle tremblait et se laissait facilement maîtriser par l’homme. Rien ne semblait anormal chez cette elle si ce n’était sa peau étonnamment pâle, aussi blanche que la neige. L’homme lui retira son bandeau, dévoilant des yeux rouges comme le sang. Quelques chuchotement se firent entendre à cette révélation. L’homme lui asséna un violant coup derrière la tête et la jeune fille tomba à terre, ses longs cheveux noirs chutant avec elle tel un tissu la recouvrant. La jeune fille s’appuya sur ses bras, tentant de se redresser, puis elle leva la tête en criant. Mais son cris n'était pas humain, il était… monstrueux et emplis de souffrance, ainsi que de fureur. C’est alors que le jeune fille commença à changer. Ses canines se transformèrent en crocs acérés, ses oreilles s’allongèrent et s’affinèrent,ses yeux se fendirent de deux pupilles félines, des ailes de démon, noires et déchiquetées, lui poussèrent dans le dos. Ses mains se dotèrent de griffes et le long de ses avant bras apparurent des plumes de jais qui semblaient aussi rigides et tranchantes que des lames d’acier, des plumes semblables lui recouvrirent le bas des jambes et la poitrines, la cachant ainsi. Le reste de sa robe noire et sale en lambeaux lui couvrait le bassin et les cuisses. Petit à petit des glyphes noires et rouges se dessinèrent sur tout son corps, dont une écarlate, en forme de goutte au dessus de sa poitrine. De longues traînées rouges se tracèrent sur ses joues, tel des sillons laissés par des larmes de sang. La jeune fille était devenue une créature cauchemardesque, pourtant dotée d’une grande beauté, mais d’une beauté mortelle. Elle semblait être une gardienne de l’enfer, destinée à répandre la peur et la mort, tout en restant subjuguante. Oui, elle respirait autant la mort que la beauté, ce qui la rendait d'autant plus effrayante et terrifiante. La créature balaya l’assemblée de son regard ensanglanté, où dans l'un de ses yeux se reflétaient sa haine sans nom et sa froide cruauté à l'état pur, son envie meurtrière et sa soif de sang, tant dis que l’autre laissait apparaître une tristesse infinie. Mais les gens ne semblaient voir que la rage et la haine de son autre œil, fuyant son regard, voulait échapper à sa folie sanguinaire. Ils ne voulaient pas que fuir son regard, mais également sa présence aussi glaciale que les plaines du grand nord et la haine incontrôlable et meurtrière qu'elle émanait.
La créature fit un pas vers le publique en hurlant de son cris terrifiant, glaçant même le sang des plus braves. L’homme tira sur la chaîne toujours attachée à ses poignets. Le monstre se retourna vers lui avant de lui sauter dessus, prêt à le tuer sur le champs. Des dresseurs vinrent aider le malheureux, recevant des coups de griffes ou d’ailes de la créature, elle n’en épargna pas un seul tant qu’elle ne fut pas maîtrisée, elle était sans pitié.

Bon, puis que c'est à moi que revient l'honneur de vous présenter les épreuves suivantes me voilà ! Je ne vais pas faire un long dialogue, mais vous devez juste savoir que les épreuves suivantes seront : une capacité spéciale et unique, et la dernière l'histoire de votre créature. Réfléchissez y bien, cela peut vous aider pour son physique!

Bourgeon Messages : 52 Date d'inscription : 27/05/2014

Un homme vêtu de noir s’avance sur l’estrade, la tête cachée par une vaste capuche, seul. Il se plante face à la foule les yeux tournés vers le ciel. Le silence tombe, pesant. Son regard parcourt l’assemblée. Deux mains ridées jaillissent de ses manches. Il s’assoit et commence à mordre son pouce, pensif. Les minutes passent et l’exaspération remplace peu à peu l’étonnement dans le public, des rires moqueurs fusent, vous-même ne pouvez retenir un sourire en coin. L’orateur qui s’était fait humilié au début du concours remonte sur scène, trouvant sans doute l’occasion trop belle de regagner sa crédibilité perdue. Un sourire cruel tord son visage jaunâtre, il s’adresse à l’homme : « Bouge de là ou… » Une goutte de sueur perle sur son front « tu vas pas bouffer que ton pouce, le vieux. » De nouveau amusés, les spectateurs attendent de voir la réaction du vieillard. Déconcerté par l’impassibilité sans faille de ce dernier, le discoureur hésite un moment puis se met à lui tourner autour à la recherche d’un angle d’attaque. Finalement il s’arrête dans le dos de son adversaire, enterrant définitivement son prestige sous une avalanche de médiocrité. Prenant son courage à deux mains, il lance un coup de pied rapide et fourbe dans les côtes de son opposant. À l’étonnement général le belligérant s’écroule. La foule est prise d’un fou rire incontrôlable. Dans une vague tentative de sauver son honneur il tente sans succès de se relever, ne parvenant pas à retirer son pieds du dos de l’homme assis. Puis, pour le plus grand bonheur général, un pied se découpe dans la tenue noire de l’inconnu. C’en était définitivement trop, à côté de vous un homme pleur de rire, et vous vous esclaffez un peu plus à chaque tentative du pied pour se dégager. Finalement dans un ultime à-coup l’agresseur parvient à se libérer et, dans une grimace s’enfuit en courant de l’estrade. Le silence tombe à nouveau sur les spectateurs, l’homme en noir se relève et ôte sa chemise. Son corps squelettique encercle un trou géant, ovale et lisse dans son abdomen. Sur la partie droite de cette cavité, une pustule enfle et explose dans une gerbe de pue rougeâtre. La tête d’une larve s’extirpe de la plaie, comme naissant du corps de son hôte. Ses mandibules noires s’activent, élargissant le trou pour permettre à son corps de passer. Après plusieurs minutes d’effort intensif elle pend mollement le long du flan de son porteur. Une fois presque entièrement sortit elle se tord et s’agrippe à la main qu’on lui tend. A l'intérieur de son corps des pattes apparaissent et entrent en action, patinant furieusement contre sa peau. Rampant sur le bras de son maître, comme pour parader, la créature gonfle ses bourrelets de chaires irisés de sang et émet hululement strident, défiant le monde. Ensuite, calmement elle commence à tisser son cocon dans les chaires de l’homme.

Faisant fi de ses cris de porc qu’on égorge.

Bourgeon Messages : 52 Date d'inscription : 27/05/2014

Bon, comme vous l'aurez sans doute remarqué, la première épreuve est toujours d'actualité en dépit de la date limite fixée au début du concours! ^^ Comme deux participantes sont dans l'incapacité momentanée d'écrire leurs descriptions je repousse l'échéance à ... quand tout le monde aura fini.
Woilaa! Smile

Du coup si le cœur vous en dit vous pouvez modifier, améliorer, enlaidir ce que vous voulez dans vos descriptions, celles ci ne seront prise en compte qu'à la toute fin. ^_^